Depuis quand habitez-vous dans le quartier de la Chapelle ?
J’habite à la Chapelle depuis 22 ans. Au tout début lorsque je suis arrivée, la Chapelle était un immense champ. Aujourd’hui je travaille dans le quartier, au centre médical où j’exerce entre autres la médecine chinoise et la réflexologie.
Comment avez-vous eu connaissance du Contrat de quartier (CDQ) de la Chapelle ?
Je suis membre du comité du Contrat de quartier, j’ai donc eu accès à l’information par ce biais.
Que pensez-vous du concept des CDQ ?
Je pense que c’est très important que les contrats de quartier existent ! Quand je suis entrée dans le comité, mon but était de créer une passerelle entre l’ancienne et la nouvelle génération. J’ai envie d’aider les habitant-es à créer une synergie entre eux. Et puis, comme il y a beaucoup d’enfants et de nationalités différentes ici, mon envie est d’apporter de l’harmonie et un équilibre à notre quartier.
Présentez-nous votre projet !
Une boite à objets a été placée à côté de la boulangerie et le principe est très simple : les habitant-es sont libres de venir récupérer un objet dans la boite et d’en déposer un autre en retour. C’est un vrai échange, c’est comme un troc. On y retrouve tout type d’objets : des CD, des livres, des jeux, etc.
Comment vous est venue l’idée de ce projet ?
L’idée est venue de ma fille, Ludivine, qui a 14 ans. Elle a tout de suite pris un crayon en main pour dessiner la boite !
En combien de temps le projet a-t-il vu le jour ?
Le projet a mis un peu de temps à voir le jour car nous avons soumis le projet au COPIL (ndr : comité de pilotage) en mars 2020, juste avant que le Covid ne commence ! Une fois que le projet a été accepté, on a ensuite entrepris toutes les démarches avec l’entreprise qui a créé la boite !
Par qui avez-vous été accompagné tout au long du projet ?
Par la Ville de Lancy ! A chaque fois que le comité se réunissait, Virginie Estier était présente et s’assurait de faire le lien. Virginie est très impliquée et elle a assuré un très bon suivi du projet.
Quels sont les retours que vous avez eus sur votre projet ?
Tout le monde est très content ! La boite devient justement trop petite… Du coup, je réfléchis à en faire une deuxième identique pour la placer un peu plus haut dans le quartier.
Une fois créé, quel suivi a nécessité votre projet ?
Le suivi est assez régulier. Comme je travaille à coté, je jette très souvent un œil pour m’assurer qu’elle est en bon état. Je viens la ranger de temps en temps lorsqu’elle en a besoin.
Êtes-vous fière de ce projet ?
Oui ! C’est super car on offre l’occasion à un objet d’avoir une seconde vie. Et puis, ce projet est dans l’ère du temps, on parle beaucoup de upcycling en ce moment ! Ce que j’adore dans les livres, ce n’est pas juste de les lire, c’est aussi de les faire passer entre plusieurs mains.
Merci à Léky Béguin de nous avoir consacré cette interview et longue vie à la boîte d'échange d'objets !