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Fête du 1er août

Depuis 1891, la fête nationale suisse est célébrée le 1er août.

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La Ville de Lancy offre des infrastructures scolaires et secondaires...

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Chaque année Lancy célèbre la Fête nationale au parc Navazza-Oltramare. Petits et grands peuvent profiter de nombreuses animations (carrousels, maquillages, animations, et bien d’autres surprises) mais aussi se restaurer auprès de stands tenus par nos associations communales ou, au "Village de Food trucks" qui propose des menus divers et variés. Le traditionnel cortège aux lampions et un spectacle pyrotechnique ont lieu (si la météo le permet) afin de fêter comme il se doit notre belle Suisse.
 

Discours du 1er Août

Madame la Conseillère administrative,
Messieurs et Mesdames les député-es,
Madame la présidente du Conseil municipal,
Mesdames les Conseillères municipales,
Messieurs les Conseillers municipaux,
Monsieur le secrétaire général adjoint,
Chères Lancéennes et chers Lancéens,

J’aimerais en premier lieu, au nom du Conseil administratif, de mes collègues Madame Salima Moyard et Monsieur Damien Bonfanti, vous souhaiter une très belle fête nationale.

Le 1er août est le jour où trois cantons suisses ont décidé, au vu des temps troubles qu’ils vivaient et malgré leurs différences, de s’unir et de fonder les bases de notre Confédération. Ce pacte, caractérisé par une alliance leur permis de préserver leur liberté. Les autres cantons se sont alors unis petit à petit à ces trois cantons originels, dont Genève en 1815. C’est ainsi que nous avons constitué une solidarité entre les habitants qui devaient se porter secours, appui et assistance.

L’état d’esprit qui a mené à la fondation de la Confédération est d’ailleurs repris dans notre devise traditionnelle : « un pour tous, tous pour un ». C’est cette mentalité qui a permis à tant de cantons de s’unir et qui continue à faire de notre pays un seul peuple lié par le même drapeau.

On la retrouve aussi dans l’organisation de notre système politique, où chaque canton garde son indépendance relative par rapport à la Confédération, à laquelle il contribue. Ceci amène à un autre principe important et bien connu en Suisse : celui des compromis. En effet, ceux-ci sont nécessaires pour maintenir la Suisse comme un seul pays, malgré nos différences, malgré les rivalités villes-campagnes, voire suisse romande et suisse alémanique.

Cette acceptation de l'autre avec ses différences, ces valeurs de tolérance et d’humanisme, ce sont elles qui permettent le bien vivre ensemble et le maintien de l’unité nationale.

Ne sommes-nous pas une seule et même nation lorsque nous encourageons nos athlètes, suivons et fêtons ensemble leurs exploits, comme par exemple notre équipe nationale féminine de foot au championnat du monde ou notre nageur genevois Roman Mityukov qui s’entraine à Marignac et qui vient de gagner le bronze mondial au 200 mètres dos.

Chaque représentant de notre pays et de nos valeurs lors de tels événements nous prouve effectivement que nous sommes un peuple fort et uni, qui sait se rassembler sous un même drapeau et chanter d’une seule voix un hymne pourtant quadrilingue.

Notre fête nationale est également l'occasion de souligner l'importance de la solidarité et de la coopération, à la fois à l'intérieur du pays et au niveau international.  Preuve en est le grand élan de solidarité provenant de tous les cantons pour aider la Chaux-de-Fonds et ses habitants la semaine dernière suite aux gros orages qui ont traversés leur ville.

Notre fête nationale est également l’occasion de mettre en valeur les principes démocratiques défendus qui sont l’essence même de notre fonctionnement. Cela signifie que tous les citoyens et citoyennes sont invitées à exprimer leurs opinions afin de débattre ensemble. Les avis contradictoires sont nécessaires pour avancer, mais le débat doit être respectueux et non injurieux diffamatoire ou calomnieux.

Nous sommes plus forts lorsque nous cherchons le compromis, dans le respect des uns et des autres.
Nous sommes plus forts lorsque nous construisons ensemble des solutions ancrées dans le respect de l’autre.

Nous sommes plus forts ensemble plutôt que divisés.
Nous sommes tous acteurs du présent et nous avons un devoir de préparer l’avenir de nos enfants et petits-enfants.
Les autorités de la Ville de Lancy ont l’ambition de relever ces défis de l’avenir. Avec vous. Avec nous.

Je souhaiterais conclure mon intervention en adressant mes sincères et chaleureux remerciements à toutes les personnes et aux services de la Ville de Lancy qui ont contribué à la réussite de cette fête populaire: le service de l’environnement, le service de la police municipale, le secrétariat général et le pôle communication ; ainsi que tous les bénévoles investis dans les associations communales de Lancy, à savoir L’Amicale des sapeurs-pompiers, l’amicale de la protection civile, les sauveteurs, les samaritains, la compagnie des sapeurs-pompiers, les intérêts du Grand-Lancy et du Petit-Lancy, le Lancy FC et la FSG Lancy gymnastique et finalement les musiciens et musiciennes de la musique de Lancy et la chorale de la Marjolaine.

Je vous souhaite de passer une belle fête nationale entouré des personnes qui vous sont chères.

Vive Lancy
Vive Genève
Vive La Suisse

Corinne Gachet
Maire

 

Discours disponible également en audio
 

Madame la Conseillère administrative, 
Mesdames et Messieurs les député-es,
Monsieur le président du Conseil municipal, 
Mesdames les Conseillères municipales, 
Messieurs les Conseillers municipaux, 
Chères Lancéennes et chers Lancéens,

J’aimerais, au nom du Conseil administratif, de mes collègues Corinne Gachet et Damien Bonfanti, du président du Conseil municipal et du Secrétaire général, vous souhaiter une cordiale bienvenue dans ce superbe parc Navazza, trait d’union entre le Grand et le Petit-Lancy, que nous sommes si heureux de retrouver. 

Si heureux de retrouver, sous notre forme traditionnelle, notre fameux parc, mais si heureux de nous retrouver toutes et tous ensemble, comme nous l’avons fait tant d’années par le passé. Car souvenez-vous, après un premier août 2019 « normal », nous n’avons pas eu d’autre choix que d’annuler les festivités de notre fête nationale en 2020 après les mois de confinement et en pleine incertitude générale. En 2021, nous avons, grâce à l’imagination et au génie de nos services communaux, réinventé notre célébration de manière décentralisée dans trois lieux emblématiques de la commune (le matin, place du 1er août qui portait particulièrement bien son nom ce jour là, à midi dans le préau de l’école du Petit-Lancy et le soir sur l’esplanade de Pont-Rouge), en nous égrénant tout au long de la journée pour ne pas être trop nombreuses et nombreux dans un même lieu à la fois. La joie des comptages, des barrières, des rubalises, de la distanciation sociale. Beaucoup de Lancéennes et de Lancéens nous ont dit qu’ils avaient fort apprécié le concept et le maintien d’une fête, même sous une forme différente.

Mais tout de même, nous sommes heureuses et heureux de retomber sur nos pattes, de retrouver nos traditions, et de nous retrouver tous ensemble, ici. C’est aussi le signe que nous sommes revenus à une certaine normalité, même si sur certains plans plus rien ne sera comme avant, que nous avons collectivement tiré des enseignements des deux années de pandémie que nous avons traversé ensemble. Et on ne peut repenser à cette épreuve sociale que nous avons vécue  sans faire le lien avec les raisons qui ont poussé les Waldstätten, ces trois cantons historiques à l’origine de la Suisse, à s’unir. Dans des temps troubles et incertains, face à des dangers identifiés ou qui l’étaient moins, ces cantons historiques ont décidé volontairement, solidairement, d’unir leur destin sous la devise « un pour tous, tous pour un » et de créer une alliance défensive. Et alors que tant de nos pays voisins européens se sont à l’inverse construits sur des victoires militaires, ce qui a créé la Suisse, c’est au final une volonté de partager son destin, de vivre ensemble quand bien même on est différents. Et ce n’est pas anodin. C’est aussi le ciment qui nous lie, que l’on soit genevois, confédéré, naturalisé de fraîche date ou simplement habitant.

Car au fond, qu’est-ce qui fait que l’on est suissesse ou suisse ? Vivre dans ce pays au quotidien, participer à sa richesse et à sa collectivité, pas seulement y être né, y travailler, y payer ses impôts ou y mourir. J’ai le bonheur d’être en charge des entretiens de naturalisation pour le Conseil administratif durant cette législature. Ainsi je reçois toutes les personnes habitant sur la commune qui font la procédure de naturalisation. Et je leur pose toujours comme question «qu’est-ce qui fait que vous avez envie de devenir suisse ou suissesse ?» Leur réponse varie toujours, bien sûr, au gré des parcours mais on y retrouve très fréquemment l’accomplissement d’un parcours d’intégration, la volonté ferme de prendre part à la vie politique, l’admiration pour notre démocratie directe, la qualité de nos infrastructures et de notre organisation, bref la qualité de vie.

C’est aussi cela la force de la Suisse : intégrer intelligemment ses nouvelles habitantes et nouveaux habitants en n’opposant pas le pays d’origine au pays d’accueil mais en constatant que ses apports réguliers enrichissent la Suisse plutôt qu’ils ne l’appauvrissent. Une Suisse multilingues, multiculturelle, ouverte sur le monde, forte de ses valeurs, qui promet sa diversité et sa jeunesse.

Sa jeunesse justement et c’est le dernier élément que je souhaite partager avec vous ce soir, Lancy a voulu la mettre en valeur ce soir, à travers ce concours organisé pour prononcer un discours du 1er août, et vous avez pu entendre nos lauréat-es précédemment. Faire participer la jeunesse à un tel événement, l’un des plus importants de l’année organisés par la Ville de Lancy, c’est lui donner la place qu’elle mérite, non sur un strapontin à écouter sagement les adultes, mais sur la scène, en participant activement et à sa manière à la vie sociale. En annonçant fièrement ce qui fait vibrer une jeune fille de 16 ans et un jeune garçon de 12 ans en 2022.
Et vous aurez, à l’écoute de leur discours, relevé un point commun dans ces deux discours: la reconnaissance des valeurs helvétiques et des forces de notre pays, par delà les difficultés que l’on a pu traverser, si on repense au COVID et à son effet dévastateur sur les jeunes, notamment au moment de l’école à la maison (traumatisant pour les parents, les enfants et les jeunes, coupés du jour au lendemain de l’ensemble de leur cercle social, si important à cet âge là et c’est une ancienne enseignante du Cycle d'orientation qui vous le dit).

Ce sont des valeurs de solidarité, de tolérance, de justice qui animent la tête de notre jeunesse. Cela doit nous faire réfléchir et avancer, nous rappeler l’horizon vers lequel tendre, en ce jour particulier comme au cours des 364 autres.

Je ne terminerai pas sans remercier toutes les personnes sans qui cette fête ne serait tout simplement pas possible. Je remercie:

  • le comité d’organisation de la fête
  • les associations des intérêts du Grand et du Petit-Lancy, 
  • les collaboratrices et collaborateurs des services municipaux
  • les différents corps de la sécurité et leurs amicales, 
  • le Lancy Football Club, 
  • la Musique de Lancy 
  • et tous celles et ceux qui se produisent ce soir pour votre plaisir

Un merci particulier à tous les bénévoles qui œuvrent, souvent année après année, à la réussite de cette fête.

Je vous souhaite de passer une belle fête nationale entourés des personnes qui vous sont chères. 

Vive Lancy
Vive Genève
Vive La Suisse

Salima Moyard
Maire

Madame la Conseillère administrative, 
Mesdames et Messieurs les député-e-s,
Monsieur le président du Conseil municipal, 
Mesdames les Conseillères municipales, 
Messieurs les Conseillers municipaux, 
Chères Lancéennes et chers Lancéens,

J’aimerais en premier lieu, au nom du Conseil administratif, de mes collègues Madame Salima Moyard et Monsieur Damien Bonfanti, vous souhaiter une bonne fête nationale.

Les Autorités communales ont décidé de maintenir la fête nationale sur sol lancéen malgré le contexte sanitaire particulier, mais sous un format différent. C’est pour nous l’opportunité de célébrer ce jour fondateur dans trois lieux caractéristiques de la commune. Quoi de plus emblématique que de débuter cette journée sur la place centrale de la commune, la place du 1er Août.

Le 1er août est le jour où trois cantons suisses ont décidé, au vu des temps troubles qu’ils vivaient et malgré leurs différences, de s’unir et de fonder les bases de notre Confédération. Ce pacte, caractérisé par une alliance leur a permis de préserver leur liberté. Les autres cantons se sont alors unis petit à petit à ces trois cantons originels, dont Genève en 1815. C’est ainsi que nous avons constitué une solidarité entre les habitants qui devaient se porter secours, appui et assistance. 

L’état d’esprit qui a mené à la fondation de la Confédération est d’ailleurs repris dans notre devise traditionnelle : « un pour tous, tous pour un ». C’est cette mentalité qui a permis à tant de cantons de s’unir et qui continue à faire de notre pays un seul peuple lié par le même drapeau. On la retrouve aussi dans l’organisation de notre système politique, où chaque canton garde son indépendance relative par rapport à la Confédération, à laquelle il contribue. Ceci amène à un autre principe important et bien connu en Suisse : celui des compromis. En effet, ceux-ci sont nécessaires pour maintenir la Suisse comme un seul pays, malgré nos différences, malgré les rivalités villes-campagnes, voire suisse romande et suisse alémanique. Cette acceptation de l'autre avec ses différences, ces valeurs de tolérance et d’humanisme, ce sont elles qui permettent le vivre ensemble. 

Ne sommes-nous pas une seule et même nation lorsque nous encourageons nos athlètes, suivons leurs exploits et fêtons toutes les médailles et tous les diplômes qu’ils auront su remporter durant les Jeux Olympiques qui se tiennent aujourd’hui ? Chaque représentant de notre pays et de nos valeurs lors de tels événements nous prouve effectivement que nous sommes un peuple fort et uni, qui sait se rassembler sous un même drapeau et chanter d’une seule voix un hymne pourtant quadrilingue. D’ailleurs nous étions très nombreux à fêter la victoire de la Nati, notre équipe nationale de foot, lors de sa victoire pour les quarts de finale de l’euro en juin. 

Je ne peux pas éviter de faire un lien entre ce qu’il s’est passé depuis 1291 et ce que nous vivons depuis 18 mois. La crise que nous vivons à permis de mettre en place un gigantesque réseau de solidarité, des nouvelles pratiques professionnelles, des nouvelles habitudes d’achats en faisant fonctionner notre économie locale, des occupations et modes de voyager différents, des retrouvailles au sein des familles,…

Nous sommes plus forts ensembles plutôt que divisés.
Nous sommes plus forts lorsque nous cherchons le compromis, dans le respect des uns et des autres. 
Nous sommes plus forts lorsque nous construisons ensemble des solutions ancrées dans le respect de l’autre. 
Nous sommes tous acteurs du présent et nous avons un devoir de préparer l’avenir de nos enfants et petits-enfants. 

Les autorités de la Ville de Lancy ont l’ambition de relever ces défis de l’avenir. Avec vous. Avec nous.

Je souhaiterais conclure mon intervention en adressant mes sincères et chaleureux remerciements à toutes les personnes et aux services de la ville de Lancy qui ont contribué à la réussite de cette fête populaire: le service de l’environnement et du développement durable ; le service de la police municipale, le service de la culture et de la communication ; ainsi que tous les bénévoles investis dans les associations communales de L’Amicale des pompiers, les sauveteurs, les samaritaines, les sapeurs-pompiers, les intérêts du Grand-Lancy et du Petit-Lancy et les musiciens de la Musique de Lancy. 

Je vous souhaite de passer une belle fête nationale entouré-e-s des personnes qui vous sont chères. 

Vive Lancy
Vive Genève
Vive La Suisse

Corinne Gachet
Maire

Mesdames et Messieurs les député-e-s,
Monsieur le président du Conseil municipal, 
Mesdames les Conseillères municipales, 
Messieurs les Conseillers municipaux,
Madame la Secrétaire générale, 

Chères Lancéennes et chers Lancéens,

J’aimerais en premier lieu, au nom du Conseil administratif, de mes collègues Mesdames Corinne Gachet et Salima Moyard, vous souhaiter une bonne fête nationale. 

Maire de Lancy depuis le mois de juin dernier, j’ai eu pour mission cette année de rédiger une allocution pour un Premier août très particulier. En effet, pour les raisons que nous connaissons, nous ne pouvons pas nous retrouver comme de coutume au Parc Navazza-Oltramare pour partager ce moment patriotique et ô combien convivial. 

Les Autorités communales ont dû prendre, au cours des derniers mois, des décisions à la fois pragmatiques et solidaires, qui se traduisent par des actions inédites, comme l’organisation et la livraison de courses pour les personnes vulnérables, et quelques fois difficiles comme l’annulation de nombreux évènements festifs et rassembleurs.

Lors de la période de semi confinement, la Ville de Lancy a pu s’appuyer sur un tissu associatif et économique solide, dynamique et varié, d’une part et sur une population particulièrement altruiste et responsable face aux mesures prises par les diverses autorités, d’autre part. 

Je tiens à remercier vivement les bénévoles qui ont prêté main forte à la municipalité en ces temps bouleversés ainsi que les collaboratrices et collaborateurs de l’administration qui ont travaillé sans relâche pour maintenir les prestations les plus essentielles à la population. 

Cette épreuve que nous traversons doit nous interroger sur le modèle de société dans lequel nous vivons ainsi que sur celui que nous souhaitons. 

Le modèle de société que nous connaissons depuis plusieurs décennies est fortement basé sur la mondialisation des échanges. Ce modèle montre ses limites et révèle sa grande fragilité face à cette crise sanitaire et économique, malgré les prédictions et avertissements de bon nombre d’experts. 

Les crises successives, sociales, économiques et environnementales, nous poussent peu à peu vers un modèle  à l’opposé de celui issu de la révolution industrielle. En effet, ce dernier  ne se caractérise plus par la recherche du progrès mais se traduit de plus en plus par l’individualisme, le renforcement des inégalités et l’isolement dans des villes toujours plus grandes et denses, ou encore par une dépendance envers des technologies qui nous éloignent les un-e-s des autres. 

Il y a donc urgence à créer ensemble un nouveau système où chacune et chacun pourra trouver sa place, dans un environnement sain et vivre là où il le souhaite sans que cela soit un poids financier insurmontable. Ceci nécessite une importante remise en question de notre mode de vie actuel – qui en outre met en péril la planète - ainsi qu’une vision politique sur le long terme.

Face à ces enjeux globaux, des solutions locales existent déjà. 

L’économie de proximité a montré qu’elle pouvait répondre aux sollicitations de la population : paniers à domicile et vente directe du producteur au consommateur ont eu la cote durant le semi confinement. Les circuits courts, éliminant les intermédiaires, ont grandement contribué à répondre aux besoins essentiels des Genevois-es. Ces mêmes circuits courts permettent d’éviter les longs transports des marchandises et la dépendance vis-à-vis d’autres régions du monde. Enfin, ils constituent un soutien d’une grande importance envers les exploitations agricoles de la région. Tâchons de nous en souvenir à présent, dans cette période dite « de reprise » afin de continuer à les solliciter. 

Quelle relation peut-on établir entre la situation actuelle et nos ancêtres de la Suisse primitive d’il y’a plus de 700 ans? Le Pacte fédéral de 1291, fondateur de notre pays, se caractérisait par des alliances ayant pour but la défense des populations des trois cantons de Suisse central en cas d’agression externe. Ce pacte traduisait ainsi à l’époque la nécessité pour nos aïeux de constituer une solidarité entre des populations qui devaient se porter secours, appui et assistance. 

Il est temps que nous puissions faire de même : prendre collectivement la mesure des enjeux, notamment sanitaires et climatiques, auxquels nous faisons face aujourd’hui et prendre nos responsabilités, sans quoi les générations actuelles et futures en pâtiront. Toutes et tous, nous sommes acteur-trice-s du présent et initiateur-trice-s de l’avenir. Nous devons donc penser et agir avec discernement et bon sens, dans l’esprit du développement durable.

En conclusion, je citerais Albert Schweitzer : « L'exemple n'est pas le meilleur moyen d'avoir une action sur autrui, c'est le seul. ». Montrons l’exemple, soyons responsables, solidaires et engagés.

Avant de terminer ce discours, permettez-moi de rendre hommage aux nombreuses victimes de cette crise sanitaire, de remercier vivement les multiples professions en première et en seconde lignes depuis le début de la pandémie et dont les métiers ne sont pas assez valorisés socialement et financièrement ainsi que celles et ceux qui ont fait preuve d’un incroyable élan de solidarité. Je citerai notamment les personnes travaillant dans les hôpitaux, les pharmacies, les exploitations agricoles et maraîchères, les magasins d’alimentation, les personnes œuvrant dans les domaines de la logistique, de la livraison, des transports, de la petite enfance et de l’enfance ainsi que les artisan-e-s, et les agent-e-s de propreté. 

Je vous souhaite de passer une belle fête nationale avec vos familles, vos ami.e.s., et vos voisin.e.s. 

Bonne fête du Premier août
Gutes Fest vom ersten August 
Buona festa del primo agosto 
Bun festa dal emprim avust


Vive Lancy, vive Genève, vive la Suisse !


Damien Bonfanti
Maire

 

Corinne Gachet
Photo: Manuel Firme
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